Heliodorus\' Aethiopica

[Agraes]

We discussed it on the french late antique forum:
http://schnucks0.free.fr/forum/viewtopic...phractaire

A third source is Heliodore in his Ethiopiques, second half of the 4th century. It is a roman novel of adventures about a love story and wars between Persians and Ethiopians in 5th century BC Egypt
But the description is really precise.

"Voici quelle est la forme de leur armure. L'homme est choisi pour sa vigueur exceptionnelle. Il est coiffé d'un casque compact, fait d'une seule pièce, qui, tel un masque, représente exactement une figure humaine et recouvre entièrement la tête depuis le sommet du crane jusqu'au cou, sauf les yeux, pour permettre de voir. Sa main droite est armée d'une lance (Kontos) plus longue qu'une haste (lonkhè); la main gauche reste libre pour tenir les rênes. Une épée (Kopis) est suspendue à son coté. La poitrine et tout le reste du corps sont cuirassés. Voici comment est faite la cuirasse; des plaques de bronze et de fer, quadrangulaire, et d'un empan dans chaque sens, sont liées entre elles par leurs extrémités, s'imbriquant les unes dans les autres dans le sens de la hauteur et dans le sens de la largeur, d'une façon continue. Elles sont attachées ensemble par-dessous par des liens lâches à l'endroit où elles se rejoignent. C'est comme un vêtement d'écailles qui adhère au corps sans le blesser et l'enveloppe complètement, entourant chaque jambe séparément sans gêner les mouvements, car il peut se contracter et s'allonger. Elle a des manches et va du col au genou, ouverte seulement à hauteur des cuisses pour permettre à l'homme de monter à cheval. Sur une telle cuirasse, le traits rebondissent et nulle blessure n'est à redouter. La cnémide va de la pointe du pied au genou et s'attache à la cuirasse. Une armure semblable protége aussi le cheval: ses membres sont entourés de jambières; sa tête complètement couverte de plaques frontales; de son dos pend de chaque coté, sur les flancs, une housse de lames de fer qui le protège, tout en laissant libre le dessous du ventre afin de ne pas gêner sa course. Le cheval ainsi armé et pour ainsi dire enchâssé, le cavalier l'enfourche; mais il ne se hisse pas seul; il faut qu'on le soulève à cause de son poids. Et quand arrive le moment du combat, il lâche la bride, éperonne sa monture et s'élance de toute sa fougue sur l'ennemi, pareil à un homme de fer ou à une statue sculptée dans la masse qui se mettrait en mouvement. Le Kontos horizontale darde au loin sa pointe. Il est soutenu du coté du fer par un lien attaché au col du cheval, tandis que sa poignée est fixée à la croupe par un lacet. Ainsi il ne cède pas sous les chocs, mais aide la main du cavalier qui n'a qu'à diriger le coup. L'homme se raidit et s'arc-boute pour faire une blessure plus profonde, et son élan est si impétueux qu'il transperce tout ce qu'il trouve devant lui, et souvent, d'un seul coup, désarçonne deux ennemis à la fois."
Héliodore, Ethiopiques, IX, 15; traduction d'après Maillon, J., Paris, Les belles Lettres, C.U.F. 1960.

Google translations gives:
"Here is what form of armor. Man is chosen for its exceptional strength. He is wearing a helmet compact, made of one piece, which, like a mask, a human figure is exactly and entirely covers header from the top of the skull to the neck, except the eyes, so he can see. His right hand is armed with a lance (Kontos) longer than haste (lonkhè), the left hand is free to hold the reins. A sword (Kopis) is suspended to his side. chest and the rest of the body are armored. Here's how the armor is made; plates of bronze and iron, square, and a span in each direction , are joined together by their ends, which overlap each other in the height direction and the width direction, in a continuous manner. They are joined together below by loose links to where they meet. It's like a garment scales that adheres to the body without harming the shell and completely surrounding each leg separately without disturbing the movements because it can shrink and grow. It sleeves and neck knee will open up only the thighs to allow the man to ride. Upon such armor, the lines bounce and no injury is to be feared. greave is the tip of the foot to knee and attaches to the armor. A similar armor also protects the horse: its members are surrounded leggings, his head completely covered faceplates, his back hangs on each side, on the sides, a cover of blades iron protects, while leaving the bottom of the belly so as not to interfere with its course.'s horse and armed and well entrenched say, the rider mounts, but it does not hoist alone should that is lifted due to its weight. And when the moment of the fight, he dropped the bridle, spurs his horse and rushed to his full fury on the enemy, like a man of iron or statue carved in mass movement that would. Kontos The horizontal darts off the tip. It is supported by the side of the iron link attached to the neck of horse, while the handle is attached to the rump by a shoelace. thus it gives not in shock, but with the rider's hand which has only direct the blow. The man stiffened and buttressed to make a deeper wound, and his enthusiasm is so impetuous that pierces everything in front of him, and often all at once, floored two enemies at once. "